Les Croyances Limitantes
Le Secret de la Vrai Liberté
« Que vous pensiez être capable ou ne pas être capable, dans les deux cas, vous avez raison. » Henry Ford
La véritable liberté consiste à embrasser complètement ton authenticité. Qui es tu au-delà de tout conditionnement ? Tu blâmes peut-être souvent les conditions extérieures d’entraver ta liberté, mais comprends que les véritables barrières qui t’empêchent de réaliser tes rêves sont dans ta tête. Très bonne nouvelle, tu ne peux pas changer le monde extérieur, mais tu peux te changer toi ! Tu as le pouvoir de modifier tes croyances limitantes, ce qui impactera profondément ton expérience de la vie.
Le Conditionnement : Mise en place des Croyances Limitantes
L’histoire de l’éléphant :
En Inde, les bébés éléphants sont attachés à de petits bâtons suffisamment enfoncés dans le sol pour qu’en tirant de toutes leurs forces, ils ne puissent pas s’enfuir. Après avoir essayé encore et encore, ils finissent par se résigner. En grandissant, leur force se développe et ils peuvent facilement arracher le bâton. Pourtant, ils ne le feront jamais. Ils ont tellement intégré leur impuissance vis-à-vis de ce bâton, qu’ils n’essaieront plus jamais de se libérer de son emprise.
C’est toute la puissance du conditionnement. Tes croyances conditionnent ton expérience. Comme l’éléphant et toute l’humanité, tu as traversé ce processus de conditionnement en grandissant. Tu l’as intégré si profondément en toi que tu n’as souvent même pas conscience des croyances auxquelles tu t’identifies. Don Miguel Ruiz, auteur du best-seller Les 4 Accords Toltèques, parle de processus de domestication. C’est ce qui nous fait passer de l’enfant sauvage, libre, à l’adulte qui essaie de correspondre à ce qu’il croit qu’on attend de lui.
Bébé, être libre de toutes croyances limitantes :
À ta naissance, tu ne connais aucun mot. Tu ne peux donc pas penser en mots. Alors que se passe-t-il pour toi ? Tu vis pleinement l’instant présent. Tu es dans la pure expérience. Tout n’est que ressentis, sensations, sons, odeurs, couleurs. Tu ne juges pas, tu ne peux rien nommer, tu explores, intrigué(e), ce festival de ressentis qu’il t’est donné de vivre. Tu es complètement connecté(e) à ton intuition, ton instinct que tu suis aveuglément sans te soucier de ce qu’en pensent les autres.
Peu à peu, ton instinct te fait comprendre que pour survivre tu as besoin de l’autre. Le regard de l’autre, l’amour de l’autre commence à être un facteur que tu prends en compte dans tes choix et tes actions. C’est ainsi qu’inconsciemment tu donnes l’autorisation à l’Autre d’entamer ton processus de domestication. Tu feras tiennes les croyances de tes enseignant(e)s (parents, expériences de vie, société, école, etc.).
Ton livre des lois personnelles
En apprenant à parler, tu apprends une langue qui porte en elle une perception de la réalité. Tu apprends également toutes les croyances des adultes qui t’apprennent ces mots. Enfant, tu es très dépendant(e) des adultes qui t’entourent et tu recherches naturellement leur approbation. Cela facilite l’intégration des croyances qui te sont inculquées. Chaque croyance à laquelle tu adhères est comme un accord que tu passes avec toi-même. Ces accords créent ton livre des lois personnelles.
Récompenses et punitions : l’origine de ton juge intérieur
Si j’agis dans le sens de ce que mes parents attendent de moi, ils me disent que je suis un « bon enfant » (récompense) ; sinon, ils me disent que je suis un « mauvais enfant » (punition). Notre société est basée sur un système de punition (ex : prison) et de récompenses (ex : salaire). En grandissant, tu as parfaitement intégré ce fonctionnement comme quelque chose de normal.
Rapidement, tu n’as plus eu besoin des autres pour te punir, car tu as développé ton juge intérieur. Ton juge intérieur te rappelle à ton livre des lois personnelles. À ce stade, des mots s’imposent à toi et te brident : « Mais que tu es nul(le) », « ça c’est pour les faibles », « tu es trop ceci ou pas assez cela », « c’est bien », « c’est mal », etc. Les croyances limitantes sont en place.
Le juge intérieur se positionne comme le gardien des barrières que tu as toi-même installées dans ton esprit en acceptant les croyances qui t’ont été transmises au cours de ta vie.
Exemple issu du livre Les 4 Accords Toltèques
Une mère rentre fatigué(e) du travail et a très mal à la tête. Sa fille, elle, est pleine de vie et de joie, elle chante et danse sans s’apercevoir que sa mère a besoin de silence. La migraine de la mère augmente et elle finit par crier : «Tais-toi, tu as une voix horrible ! ».
Tu ressens la violence et la puissance de cette phrase ? A partir de ce jour, le juge intérieur de cette petite fille lui dira : « Ne chante pas, tu as une voix horrible ». Cette petite fille ne chantera plus jamais, elle aura du mal à prendre la parole et sera introvertie. Et celle qui lui aura transmis cette croyance limitante n’est autre que la personne qui l’aime le plus au monde, sa mère.
« C’est pour cela que les humains résistent à la vie. Être vivant est leur plus grande peur. Ce n’est pas la mort, mais le risque d’être vivant et d’exprimer qui l’on est vraiment qui suscite la peur la plus importante. Être simplement soi-même, voilà ce que l’on redoute le plus. Nous avons appris à vivre en nous efforçant de satisfaire les besoins d’autrui, à vivre en fonction du point de vue des autres, de peur de ne pas être accepté(e) et de ne pas être assez bien à leurs yeux.” – Les Quatres Accords Toltèques, Don Miguel Ruiz.
Cacophonie mentale
Au cours de ta vie, tu as passé tellement d’accords avec toi-même que certains sont contradictoires. De plus, l’esprit humain est très complexe et est souvent divisé en différentes voix et pensées. Ce sont comme différentes parties de ta personnalité qui débattent entre elles dans ta tête et ne sont pas toujours d’accord.
Exemple :
-« Il est temps que je me mette au sport ! »
-« Pas aujourd’hui, demain, là je suis trop fatigué(e) »
-« Si je commence comme ça, je n’y arriverai jamais. »
etc.
Cette cacophonie mentale te fatigue avant même de passer à l’action. Cela crée souvent de la confusion et empêche de faire les choix qui te permettraient d’atteindre tes rêves.
Tu es libre
Il faut comprendre qu’enfant, ta dépendance aux adultes ne t’a pas laissé le choix. Tu étais contraint(e) de t’approprier les croyances qui t’ont été transmises pour ne pas être rejeté(e). Pendant l’enfance, c’était une question de survie. Aujourd’hui, cependant, tu es un(e) adulte indépendant(e), tu peux te défendre, penser par toi-même et répondre à tes besoins. Tu n’as plus besoin de faire plaisir à papa, maman ou ton professeur. Il est temps de te débarrasser des accords qui ne te servent plus.
La clé : se libérer de ses croyances limitantes par l’Introspection
Pour faire le tri dans tes croyances, il faut déjà en prendre conscience. Pour cela, l’introspection est un outil puissant. Apprends à débusquer tes croyances limitantes en prenant du recul sur tes pensées. Pour cela, cesse de t’identifier à elles. Imagine que ce sont les pensées de quelqu’un d’autre que tu entends. Observe-les en tant que témoin. Ce processus te permet de sortir de l’implication émotionnelle qu’engendrent tes pensées et qui augmente la confusion.
Maintenant que tu es bien installé(e) à distance de tes pensées, observe celles qui ne te font pas du bien et t’empêchent d’avancer. Consciemment, pardonne-toi avec amour pour avoir eu cette pensée envers toi-même, puis modifie cette pensée en quelque chose de positif. Remercie-toi pour ce cadeau que tu te fais et donne-toi de l’amour.
Exemple pratique :
J’observe ma pensée : « je n’y arriverai(e) jamais. »
Je me pardonne pour avoir eu cette pensée limitante.
Je reformule consciemment une pensée positive : « Je suis capable de tout réussir, je fais de mon mieux et je n’ai pas à être parfait(e). Chaque jour je progresse. Je suis fier/fière de moi et j’ai confiance en mes capacités. » Utilise tes mots, quelque chose qui te correspond et résonne avec qui tu es.
Je me remercie.
Je m’aime.
C’est un outil très puissant qui te permet de reprogrammer ton cerveau avec des croyances positives que tu choisis.
En Bref
Les mots sont des instruments puissants qui façonnent notre réalité intérieure et extérieure.
Ils peuvent renforcer ou briser les accords que nous avons établi(e)s.
Les accords sont des croyances et des normes que nous acceptons consciemment ou inconsciemment.
La prise de conscience de notre propre domestication est la clé pour briser ces accords.
En remplaçant les croyances limitantes par de nouvelles croyances positives, nous commençons à transformer notre réalité intérieure qui impacte directement notre réalité extérieure.
L’introspection est un outil efficace et puissant dans ce processus.
En éliminant les peurs issues de la domestication, tu enlèves les barrières que tu as installées dans ton esprit au fur et à mesure que tu as passé de nouveaux accords. Cela libère ton potentiel authentique, qui est illimité. L’acceptation de soi, le pardon et l’amour-propre permettent cette transformation. En te libérant de tes croyances limitantes, tu t’affranchis du rôle de la victime et deviens conscient(e) de tes choix. C’est ce que j’appelle : Redevenir le capitaine de sa vie. Alors, bon vent capitaine ! Dis-moi ce que tu penses de cet article et pose-moi tes questions en commentaires. Merci infiniment pour ta curiosité et à très vite dans un nouvel article 🙂
Pour aller plus loin :
Lire le livre Les 4 Accords Toltèques de Don Miguel Ruiz ou écouter la version audio sur Youtube.
