Entretien avec Aurélie & Jonathan Bou

le Nouveau Paradigme de l’Entrepreneuriat

Les Moments Clés

Guillaume Fougeret

Merci beaucoup d’être là, je suis vraiment très heureux d’avoir la chance de vous interviewer. Je vous laisse vous présenter. L’idée, c’est de savoir ce que vous faites, et quels ont été les moments clés qui vous ont amené à faire ce que vous faites.

Donc, rapidement, je vais dire comment je vous perçois, moi en tant que personne que vous accompagnez. Vous êtes des mentors qui accompagnent des entrepreneurs à agir depuis l’espace du cœur, depuis l’espace de la contribution. Je pense que c’est déjà pas mal et je vais vous laisser développer un peu autour de ça.

Aurélie Bou

Donc, je m’appelle Aurélie. Depuis toujours, je suis passionnée par l’humain, notamment par les enfants, donc j’ai démarré en étant éducatrice. J’ai travaillé avec des enfants, des ados, et puis le premier gros déclic ça a été mon ouverture à la spiritualité. J’ai une maman qui est quand même pas mal ouverte à ça, et qui m’a pas mal ouvert à ça aussi. Donc je me suis formée à plein de techniques spirituelles, ce qui a créé – vraiment ce que j’aime pas trop le mot “éveil spirituel”, parce que pour moi on est spirituel de nature – mais en tout cas une reconnexion et une compréhension de tout ça.

Et puis le deuxième gros déclic ça a été la rencontre avec Jonathan, où là ça nous a un peu dépassé. Moi, je vois le truc un peu comme, bah ok, nos âmes avaient choisi ça, nos âmes avaient choisi, elles savaient très bien ce qu’elles allaient venir faire sur terre. Et puis là, au moment où il y a eu cette reconnexion là, ça a été “ah ouais !”. Très rapidement on a cheminé ensemble, très rapidement on a bien vu qu’on avait un élan de contribution qui était bien au-delà de ce qu’on faisait tous les deux respectivement. Et très rapidement on a eu envie de, en fait, mettre dans la matière les choses comme nous on les sentait avec nos cœurs. On était tous les deux plus ou moins salariés et on avait envie de faire depuis l’espace de nous, qui on était, et que ça prenne la forme que nous on avait envie.

 

Jonathan Bou

C’est ça, jusqu’à ce moment là, on pouvait y mettre un fond, mais c’était dans une forme qui nous appartenait pas et qui était limitante. Du coup on s’est dit, en fait, on a envie de créer le fond et la forme.

 

Aurélie Bou

Et en fait je crois qu’on va faire la présentation ensemble parce que c’est vraiment lié, quoi, à ce moment, Jonathan lui était intermittent.

 

Jonathan Bou

J’étais intermittent donc moi en fait j’ai démarré direct sur le plan du spectacle, j’ai tourné dans le monde entier avec des spectacles de danse, de jonglage avec deux compagnies, puis la mienne aussi. Et puis j’ai rencontré Aurélie justement parce que je donnais un atelier aux enfants de l’école, dans ta maison des enfants, et à partir de là on a commencé à se rencontrer et puis tout est parti un petit peu de moi. J’avais une forme dans laquelle je me sentais limité dans le sens où ben je servais le propos d’un chorégraphe, et je voulais moi porter ma propre voix, que ça m’appartienne. La scène c’était génial mais à ce moment-là moi j’avais besoin aussi d’un ancrage, ça faisait 7 ans que j’étais sur la route, donc j’étais jamais plus d’une semaine ou 15 jours à un endroit. J’avais envie de m’encrer dans un lieu et c’est de là qu’est né le désir d’acheter un lieu commun que ça soit une forme dans lequel on allait pouvoir implanter le fond qui est notre énergie, qui est notre désir de contribution.

 

Aurélie Bou

Puis je crois qu’à ce moment-là nos âmes elles sentaient vraiment l’appel de plus grand quoi, il y avait quelque chose là.

 

Jonathan Bou

D’ailleurs on a acheté un lieu de 6000 m², avant j’avais même pas une chambre d’hôtel tous les jours quoi donc c’était fou pour moi.

 

Aurélie Bou

Donc du coup ça, ça a été aussi un des grands déclics, de manifester ce lieu en fait. On avait l’idée très précise de ce qu’on voulait, on l’a manifesté dans la matière et après fallait pouvoir le manifester au niveau de l’argent du coup. Puisque on est avec l’argent, donc on était tous les deux au chômage à ce moment-là puisqu’on avait tous les deux arrêté nos boulots respectifs et donc on est arrivé en disant “ben voilà on a un lieu à plusieurs centaines de milliers d’euros à acheter, vas-y comment on fait ?” puis on a manifesté la solution parfaite. On a manifesté tout ce qu’il fallait manifester pour pouvoir acheter ce lieu. Donc ça, ça a été un premier grand déclic parce que évidemment tout le monde nous a regardé avec des yeux rond quand on a dit on veut acheter tel lieu et on est tous les deux au chômage. On va acheté un lieu que même dans notre entourage personne n’a un lieu comme ça. Enfin voilà donc ça a été un peu le premier le premier gros déclic de dire – on le savait mais on a expérimenté vraiment dans la matière et quand même en assez grand – le fait que oui tu peux tout manifester.

 

Jonathan Bou

À partir de là on a expérimenté un petit peu toutes nos activités. Cette grande spiritualité parce que moi je viens forcément de là mes parents on suivit un enseignement spirituel avant que j’arrive, enseignement de Omraam Mikhaël Aïvanhov. Et donc en gros moi je suis né là-dedans, mon père faisait des soins donc j’ai eu vraiment cette spiritualité, en même temps ce côté très ancré aussi que ma mère m’a apporté avec la permaculture, dans la terre. C’est ce côté très spirituel que j’ai eu chez mon père, très ancré chez ma mère et ce lien un peu entre les deux. À partir de là j’ai canalisé ma propre technique de soin énergétique que j’ai commencé à partager de manière individuelle puis collective. Puis tout ça s’est transformé, il y a eu le covid donc ça s’est mis sur du digital donc j’ai commencé à offrir ça sur des groupes de plus en plus grands finalement. En accompagnant des gens je me suis rendu compte que sur sur des des séances on va dire individuelles je me suis rendu compte que finalement quand ils rentraient chez eux, ils avaient du mal à mettre dans la matière ce que ils avaient touché en séance. Donc je me suis dis en fait je dois les accompagner aussi quand ils rentrent chez eux. Donc, j’ai commencé à faire des accompagnements plus longs. Puis on s’est rendu compte au fur et à mesure de tout ça, que ils touchaient à des choses super sauf que ils étaient salariés, ils étaient bloqués dans un boulot qu’ils aimaient pas.. Ils avaient des choses super mais qu’il pouvaient pas mettre en place parce qu’ils avaient pas le temps, ils avaient pas l’énergie, ils étaient fatigués. Donc on a commencé à les accompagner sur le côté reconversion, le côté entreprise, le côté professionnel finalement.

 

Aurélie Bou

Parce qu’il faut dire qu’au même moment on a vécu ça en fait. Juste avant l’étape dont tu parles on a vécu l’arrivée d’Eloha (leur fils) et on a vécu ça. Même si on était à notre compte et tout on passait quand même beaucoup de temps sur des séances individuelles à l’heure etcetera donc on travaillait beaucoup. Et on a eu un déclic encore. On s’est dit mais là nous on aspire à voyager, on aspire à faire découvrir le monde à Eloha. On aspire à avoir du temps, on aspire à vivre avec lui. Ca a été tout ce processus là qu’au même moment on a observé de l’extérieur chez les êtres qui venaient nous voir en séance. Donc voilà on a fait nous le changement d’abord. On a mis en place nous notre vie tel qu’on l’a rêvé et qu’on la voyait.

 

Jonathan Bou

C’est ça notre manière d’entreprendre et du coup notre manière d’accompagner. On utilise des outils qui sont beaucoup de messageries interposées, des choses en fait qu’on peut emporter partout avec nous. Ce qui fait qu’on soit ici ou ailleurs en voyage ça peut toujours se vivre. Et des outils qui soit simple. C’est à dire que si on a envie de passer la journée avec Eloha, qu’on soit en voyage, en déplacement, que tout puisse se vivre toujours. Donc on a transformé aussi toute notre manière de faire, d’accompagner, en mettant finalement la vie de famille à la première place. Jusque là on faisait l’inverse en fait on mettait la vie professionnelle à la première place et ensuite nous on courait un peu derrière. Et alors en fait on s’est dit bah non, nous ce qu’on veut c’est vivre libre en famille et après on crée une entreprise qui est un débordement de cette joie d’être ensemble. Du coup ça a tout transformé dans la forme de nos accompagnement mais ça a aussi insufflait une énergie de jeu, de joie, de simplicité, d’amour qui finalement s’est ressenti. Ca a été aussi vraiment un déclic je pense dans notre entreprise qui a fait que notre première masterclass ça s’appelait “vivre libre et en famille”. À partir de là, c’est le mois où on a créé notre société et c’est le mois où il y a 4 clients qui ont embarqué dans notre monde en accompagnement individuel. On a osé l’incarner, on a osé le partager et ça pour plusieurs personne ça a fait “waouh ! c’est ça c’est ça !”.

 

Aurélie Bou

Dernier gros shift quand même dont je pense il faut parler ça a été l’argent puisque tu as accéléré un peu mais on a quand même vécu ce gros enseignement de l’argent. On avait un lieu, on avait un crédit à payer, on avait tout ça et puis on avait tous nos désirs, toutes nos aspirations et c’était pas toujours évident. Il y a eu une période là où on a été vraiment enseigner par l’argent puisque en tant qu’être spirituel on se disait : “mais on peut pas gagner beaucoup d’argent, puis on peut pas demander beaucoup d’argent et puis on peut pas utiliser nos dons et recevoir de l’argent pour ça”. Toutes les croyances qui peuvent être là autour de l’argent. Et donc on a été enseigné par l’argent et on a vraiment intégré cellulairement et vécu dans la matière ce que ça veut dire que d’écouter la voix du cœur vraiment. Pas avec les croyances qui sont là et qui nous dirigent et qui nous disent “bah oui mais non”. Là ton cœur il dit ça mais en fait non c’est pas bien de gagner de l’argent comme ça, ou comme ça etcetera. Donc tu peux pas t’autoriser à recevoir beaucoup d’argent.

À ce moment-là on a on a décidé de vraiment faire le grand saut dans le plein de la vie comme j’aime dire. On a vraiment écouté notre voix du cœur mais en totalité quoi. Donc on devait vendre, on a failli vendre le lieu parce que ben voilà on en avait marre justement. On aspirait à vivre cette vie libre en famille et puis on en avait marre d’être tout le temps à bout de souffle à la fin du mois à se dire “est-ce qu’on m’ payé ?”. On a toujours payé, on a toujours manifesté ce qu’il fallait mais c’était c’était lourd quoi. Donc on avait décidé de vendre et puis en fait la voix du cœur nous a dit “ben non en fait tu vas pas vendre”. Puis l’argent nous a dit “ben non en fait tu peux faire autrement”

 

Jonathan Bou

Et en plus de “tu vas pas vendre” ça nous a dit “et tu prends un accompagnement haut de gamme avec du coup quelqu’un qui va t’accompagner, une mentor qui va t’accompagner sur le développement de ton activité et puis la transmutation de tes croyances”. À l’époque c’était 15000 € alors qu’on avait même pas l’argent pour payé le crédit dans 10 jours. On avait trouvé un acheteur pour la maison donc en fait dans 10 jours on allait signer et tout allait se régler, sauf que ça nous dit “non” et ça nous dit “en plus tu prends cet accompagnement”. On a pas du tout l’argent mais ça nous a dit “tu signes le contrat”. On s’est dit ok, on a signé le contrat, on s’est engagé à aller là-dessus. Et dès le moment où on s’est engagé, on a eu des intuitions qu’on a suivi. Ca a transmuté plein de choses, plein de peurs en fait et à partir de là on a une clarté beaucoup plus grande sur ce qu’on avait envie de proposer. Puis on a osé parce que si tu ose d’un côté, tu ose de l’autre. Du coup on a osé en grand et à ce moment-là plein de situations de fous sont arrivé qui nous ont permis non seulement de payer le crédit puis en plus de payer cet accompagnement puis de continuer à rembourser ce crédit puis toute la suite.

Suivre son Intuition

Guillaume Fougeret

Merci, c’est parfait. Je vous laisse dérouler parce qu’il y a plein d’enseignements dans ce que vous partagez. C’est hyper inspirant, ça me touche beaucoup à plein de niveaux. J’aimerais justement poser une question par rapport à ce que vous avez partagé, pour peut-être des gens qui sont un peu plus dans le mental et qui peuvent se demander : Comment c’est possible de dépenser 15 000 € alors qu’on a déjà du mal à finir le mois ?

D’ailleurs vous partagez un enseignement que je trouve très intéressant qui est : relâchement – intuition – action inspirée. La voix du cœur rejoint cet enchaînement. Peut-être vous pouvez essayer de me dire comment ça se passe en vous, lorsque vous avez une intuition qui vient ? Et comment vous arrivez à ne pas laisser le mental venir trop perturber cette intuition, pour poser des actes de foi comme ça dans la matière ?

Jonathan Bou

Moi, déjà, si ça me vient, c’est-à-dire s’il y a un désir qui vient à l’intérieur de moi, une intuition de faire ça ou de vivre ça, c’est que je sais qu’il y a quelque chose pour moi quelque part. Si c’est en termes d’argent, c’est en termes d’argent ; si c’est en termes de contact, c’est en termes de contact. On va prendre l’exemple de l’argent. Par exemple, je sais qu’il y a quelque chose quelque part en termes financiers qui va me permettre de vivre ça. Cette chose, je ne vais pas la créer dans ma tête. Je vais laisser ce même endroit qui m’a envoyé le désir m’envoyer maintenant la solution. Souvent, ce qui se passe, c’est qu’on a le désir et après on se dit : « Oh, alors comment je vais le créer ? ». On coupe instantanément le flux, alors que ce qui suivait juste après, c’était la solution. Mais il faut arriver à garder le canal suffisamment longtemps ouvert et ne pas faire rentrer, comme tu dis, les peurs, le mental, qui va couper le flux, pour accueillir le reste de la solution.

C’est ce qui s’est passé notamment à ce moment-là, et à chaque fois qu’on a des manifestations de toute sorte qui arrivent. Quand ça nous arrive, on dit : « Ok, on a l’intuition là de créer ça, là il nous manque ça ou il manque ça pour le vivre ». Je me branche à cet espace de moi qui vient de me transmettre cette intuition et puis je dis : « Vas-y, je t’écoute ». Puis, si ça vient, ça vient. Si ça ne vient pas, je passe à autre chose et je continue ma vie. Tu vois, je reste dans la présence à moi-même. Je continue à jouer avec Eloha. Je vais me balader, et puis à un moment donné, le truc arrive. Mais des fois, il peut se passer 2 jours, 3 jours sans que ça arrive. Je ne vais pas essayer de chercher à m’accrocher à ça. Si ça se passe, tant mieux, si ça ne se passe pas, dans tous les cas, je ne vais pas mourir de ça. Je vais rester vivant.

Je me ramène souvent à moi-même, vraiment à mon essence. Je suis vivant, je suis en pleine santé. Qu’est-ce qui est le plus important pour moi ? C’est que nous soyons ensemble, en bonne santé, en famille, avec un toit au-dessus de la tête pour ce soir. C’est ok. Tu vois, là, je sens que mon système est OK avec ça. Et dès que c’est OK avec ça, ça me permet de rester ouvert à ses potentialités. Tu vois, dès que je mets de l’enjeu, c’est l’enjeu qui va bloquer le flux d’intuition. Dès que je mets de l’enjeu, ma priorité va être de relâcher cet enjeu et donc de me ramener encore plus, si tu veux, à mon essence. Dire ok, là tu mets de l’enjeu sur l’argent, mais même si là tu étais à découvert, que tu ne peux plus payer, en fait tu es en bonne santé, tu es avec ton fils. Donc, je me ramène vraiment à ça. Magnifique. Tu veux ajouter quelque chose ?

Aurélie Bou

Oui. Ce qui me venait, c’est qu’on en parlait tout à l’heure, en off. C’est en fait, ça nous demande de nous reconnecter, alors chacun l’appelle comme il veut, mais à notre petite lumière intérieure. Celui qui s’agite, c’est le personnage. Donc, à ce moment-là, si on laisse prendre la place au personnage, oui, le personnage va nous raconter mille et une choses qui vont faire que l’on ne va plus y croire, ou que l’on pense que c’est impossible, ou que c’est trop dangereux, etc. Et en fait, ça nous demande de nous ramener. C’est pourquoi quand on parle souvent de foi, en fait, ça nous demande de nous ramener à bien plus grand. C’est toute la difficulté, je trouve, nous, dans ce qu’on observe. Il y a soit les êtres très spirituels qui, du coup, pensent que tout va arriver comme ça, qui ont justement cette foi mais qui ne la mettent pas en action dans la matière. Et là, forcément, ça ne peut pas s’incarner. Ou il y a soit les êtres qui sont très dans la matière et très dans le personnage et qui, du coup, n’arrivent pas à toucher à cette foi et à ce qui fait que finalement ça va descendre. Donc c’est le mix, pour moi, pour nous, c’est vraiment ce qu’on enseigne, c’est de mixer les deux, de brancher les deux prises, de la matière et de l’Ether, on l’appelle comme on veut. Et c’est là où ça devient exponentiel. C’est ça.

Entrepreneur de Cœur Exponentiel

Guillaume Fougeret :

Ah, c’est hyper intéressant, ça me touche vraiment. Sur la réflexion que j’avais eue autour d’une spiritualité qui a tendance à faire un déni de l’ego, à vouloir supprimer l’ego, et à la fois un ego qui va se couper du spirituel. Pour moi, il y a quelque chose qui va se rejoind au niveau de cette idée de spiritualiser la matière. Comment je vis pleinement cette expérience. Cette planète est déjà magnifique en termes d’expérience sensorielle. C’est fou tout ce qu’on peut vivre, tout ça, profitons-en tant qu’on est là. Si on s’incarne, c’est pour une raison, et en tout cas, c’est pour vivre cette expérience. Vivons-la pleinement.

C’est super intéressant et je vais vous poser la fameuse question que je vous ai entendu poser tout le festival des entrepreneurs de cœur : Qu’est-ce que c’est pour vous être entrepreneur de cœur exponentiel ?

Jonathan Bou

Pour répondre à cette question, pour moi, un entrepreneur, c’est quelqu’un qui a pris la décision d’aligner la forme et le fond, c’est-à-dire quelqu’un qui décide de devenir créateur d’une parcelle de sa vie, où parfois on est créateur, parfois on ne l’est pas. Là, on décide de créer le fond et la forme. Entreprendre, c’est décider de créer une entreprise qui va être le fond juridique concret d’intuitions, d’élans, qui vont ensuite se partager. C’est finalement le fond de notre message, de ce qu’on veut transmettre. Donc, déjà pour moi, entreprendre, c’est ça.

Et entrepreneur de cœur, c’est le fait de le faire depuis cet espace de connexion à soi, à son intérieur. Après, on peut mettre tout plein de mots, nous on a mis ‘cœur’, ça pourrait être ‘entrepreneurs de l’âme’, etc. C’est cet espace de notre être qui est relié au tout, qui est relié à Dieu, au divin, aux anges, à l’univers, peu importe les mots qu’on met derrière. C’est entreprendre depuis cette conscience globale.

 

Pour moi, c’est vraiment avoir la conscience qu’on est interrelié. Tout ce que je mets en place, que je crée dans mon entreprise, j’essaie de le faire depuis cet espace. Si on sent qu’on n’est pas relié, qu’on se sent coupé, on va essayer de ne pas faire de choses depuis cet espace-là. On va d’abord revenir à cette connexion. Une entreprise du cœur, c’est le haut-parleur de notre âme, de notre cœur.

Et donc en exponentiel, pourquoi ? Parce que c’est exponentiel à partir du moment où on se connecte à notre cœur. On voit déjà dans l’unité, on est des milliards, et donc il y a des milliards d’informations qui nous arrivent, des milliards de choses qui sont là qu’on canalise. C’est complètement exponentiel parce qu’on parle d’une idée, une chose qui vient se greffer à une autre, etc. Mentorship, c’était pas du tout un mouvement qui se voulait international, mondial, etc. C’est parti d’une intuition, d’une idée, d’une rencontre dans le sud de la France qui finalement tac tac tac tac et on arrive là où on en est aujourd’hui. C’est encore qu’une phase et ça va être encore beaucoup plus grand.

 

Aurélie Bou

Exponentiel/illimité, quoi. Moi, c’est ça que j’entends derrière. C’est-à-dire que je reviens à ce que je disais tout à l’heure, on a observé pourquoi on rajoute exponentiel. Parce que notre grand message, il est là aussi, le message de l’illimité. De connecter aux êtres qui sont illimités. Ce qu’on a observé, c’est que bien souvent, entrepreneur de cœur, oui, on en a rencontré, mais ils se coupent d’une certaine forme d’abondance, souvent dans la matière. Donc, pour moi, c’est ça aussi, entrepreneur de cœur exponentiel. Ça veut dire entrepreneur de cœur illimité, mais dans tous les aspects, et aussi dans l’aspect matériel, et notamment par l’argent, par tout ce qui fait qu’on peut vivre ici sur cette terre une abondance partout, tout le temps.

Le Nouveau Monde

Guillaume Fougeret

Merci beaucoup. Tu avais commencé à introduire le sujet de Mentorship. Le mouvement que vous êtes en train de mettre en place, qu’est-ce que c’est ? Où ça va ? Et d’ailleurs, je pense qu’on pourra peut-être commencer par cette question : Il y a cette idée de nouveau monde qui se met en place dans Mentorship. Qu’est-ce que c’est pour vous le Nouveau Monde et du coup qu’est-ce que vous proposez pour accompagner la naissance de ce nouveau monde ?

Jonathan Bou

La vision du monde qu’on a, c’est une vision d’unité, comme je te disais juste avant dans cette définition d’entrepreneur de cœur. C’est ma définition d’entrepreneur de cœur, mais c’est ma définition de l’humanité, de l’univers, de tout, en fait. C’est cette unité-là. Donc, c’est pour moi ce que je vois de ce qu’on appelle le nouveau monde, qu’on peut appeler aussi l’âge d’or. Pour moi, c’est une humanité qui a conscience qu’elle est interreliée.

Alors, c’est déjà le cas pour les plantes, tu vois, c’est déjà le cas pour quasiment tout ce que je regarde autour de moi, sauf les humains en général. Donc, notre job, c’est de ramener cette conscience dans l’humanité, dans l’humain. Et du coup, à travers là où on est aujourd’hui, qui on accompagne, c’est comme ça qu’est né pour moi ce mouvement.

 

Aurélie Bou

Et du coup, qui dit conscience de l’unité, dit conscience, en fait, de la petite flamme qui l’anime. Chacun va l’appeler comme il veut, mais en fait, c’est ça pour moi. Mon image, c’est que on est tous une petite flamme issue du grand feu divin. Pour moi, c’est ça le Nouveau Monde, c’est le jour où chacun a repris conscience qu’il était une petite flamme du grand feu divin, s’est reconnecté à ça, et du coup de fait, s’est reconnecté au fait qu’on est tous une unité.

Et donc, ce Mentorship, c’est parti d’une vision où c’est Jonathan qui a reçu cette vision où on était tous ensemble au Stade de France, reliés main dans la main, en train de vibrer et de chanter ensemble. C’est parti de cette image là. Du coup, on s’est dit le jour où ça va se passer, on sera dans le Nouveau Monde.

 

Jonathan Bou

C’est ça. Il y avait ces 80 000 êtres qui étaient là, connectés, et tous conscient de leur flamme. On faisait une méditation tous ensemble, on se connectait de main en main et ça faisait un cercle. On amorçait ça dans le groupe, et j’ai vraiment senti en moi, ‘Ok, ben là, on y est, en fait, ça y est.’ Et c’est parti de là, c’est ça qui nous a donné l’élan du coup de créer mentorship, qui était déjà là depuis longtemps en arrière-plan.

Du coup, Mentorship dans la matière, c’est une… comment dire, c’est tellement grand. Dans la matière, en gros, c’est pour accompagner les entrepreneurs au développement de leur activité, et de tout ce qu’on a dit. Par l’apport de toutes les connaissances, de toutes les expertises, de toutes les prises de conscience que nous, on a pu connecter ces derniers temps. Et le gros point de Mentorship, c’est de relier les êtres entre eux et de les interconnecter dans cette vision partagée de l’unité où chacun reconnaît sa propre flamme. Donc, ça va être par des enseignements qu’on transmet via une plateforme en ligne.

Et puis, le deuxième enseignement, c’est ressentir que cette flamme, elle est interconnectée aux autres. C’est pour ça que dans mentorship, il y a une rencontre en présentiel par mois, qui se crée un peu partout dans le monde, déjà en France, et puis dans plusieurs pays. Tous ensemble le même jour, donc chaque 2ème samedi de chaque mois. Dans ce but, de se regrouper, de se rencontrer, de se voir, de connecter, d’échanger les uns avec les autres.

Et puis de développer aussi tout un tas de thématiques très concrètes auquel l’entrepreneur est connecté. C’est souvent les mêmes choses qui reviennent. C’est ensemble être connecté à des êtres qui ont déjà fait le chemin avec toute la team des ambassadeur qui crée les rencontres un peu partout en cocréation avec nous. Ils ont déjà fait une partie du chemin entrepreneurial, et vont du coup accompagner aussi des êtres dans le local lors de ces journées-là.

 

Aurélie Bou

L’idée c’est vraiment de permettre à chacun de se voir aussi dans la matière. Les rencontres, c’est vraiment ça. C’est vraiment de montrer que oui, c’est possible. Parce que souvent, le problème de ce qu’on fait en ligne, c’est que ça peut réveiller le mental ou le système interne qui dit, ‘Oui, mais j’y crois pas, j’ai pas vu. Je crois que ce que je vois.’ Donc, c’est aussi une manière de dire, ‘Ben ok, on se voit et oui, ça existe.’Le but, c’est de permettre ça. Comme un peu aussi de hacker, en quelque sorte, le système interne et de lui montrer que c’est vrai, c’est possible, et qu’on peut le vivre dans la matière. Et plus évidemment, oui, cette connexion, c’est le but, c’est de créer un réseau, en fait, une communauté d’entrepreneurs de cœur qui s’élève ensemble, qui grandit ensemble en exponentiel.

 

Jonathan Bou

En fait, mentorship, c’est parti d’un constat. À force d’accompagner des centaines d’entrepreneurs ces dernières années, on s’est rendu compte que la plupart de ceux qui arrivaient vraiment à expanser rapidement et à ancrer rapidement leur désir, c’était des êtres qui avaient autour d’eux toute une sphère amicale, relationnelle ou sociale, qui était inspirante pour eux. C’est-à-dire que ceux qui avaient le plus de mal en général, c’était ceux qui étaient le seul de la famille, de leurs amis, qui se lançaient dans un projet comme ça, sans personne autour d’eux. Voilà, nous, on avait la chance déjà d’être deux, de communiquer tout le temps ensemble sur ce sujet, d’être raccord aussi là-dessus, sur nos désirs et là où on va.

Moi, j’ai aussi mon père qui est là-dedans, ma mère aussi avec sa conscience, toi, tes parents, pareil. Donc, en fait, on a des amis aussi qui sont dans le même.. puis on s’est entouré de mentor. Donc en fait, on s’est entouré de beaucoup d’êtres qui nous ont permis finalement d’avoir des discussions quotidiennement vraiment inspirantes et porteuses pour nous. Et partant de ce constat, on s’est rendu compte aussi que beaucoup d’êtres ne se rencontraient pas alors qu’ils habitaient la même région, la même ville. Ils avaient ce désir aussi de se rencontrer, mais des fois pour ancrer le truc dans la matière, c’était pas évident.

Donc, c’est parti de ce point de vue où on s’est dit, il y a vraiment besoin de faire se rencontrer les êtres et de connecter ensemble dans la matière les entrepreneurs partout.

 

La Famille

Arrivée d’Eloha le Fils de Jonathan et Aurélie

Guillaume Fougeret

Coucou, ça va plus être très long.

Aurélie Bou

C’est chouette parce que ça reflète aussi notre grand message, notre manière de travailler. Il est quasiment tout le temps avec nous, pas tout le temps, mais souvent. Lorsque nous sommes en live, ce n’est pas du tout un problème pour nous. On en parlé la dernière fois, et j’ai vu des choses passer sur les réseaux qui disait que l’enfant doit être sage à côté. Et justement, toute notre vision, et pourquoi on a créé ça aussi, c’est pour ramener l’unité. Qui dit unité, dit unité avec l’enfant. Le but n’est pas de mettre l’enfant de côté, de le faire garder pour pouvoir travailler.

Donc voilà, notre enfant vient aussi nous dire ‘Tu as oublié de parler de ça’, car c’est tellement important. Il y a tellement de gens qui croient que ‘Ah, mais moi, j’ai des enfants à la maison, je ne peux pas faire ça, comment je fais ?’ Nous, il est avec nous tout le temps. Il apparaît dans les vidéos, on est dans le bureau, il vient parler, il a tellement de messages à véhiculer. Les enfants sont nos plus grands enseignants, donc ce serait dommage de se priver de leur sagesse.

 

Jonathan Bou

Complètement, il nous transmet des messages, il incarne des choses. Comme notre chienne aussi, quand on fait des retraites en présentiel, elle est là. C’est impressionnant, c’est comme la main de Dieu qui vient se poser sur les gens. Ils le ressentent, c’est impressionnant.

Espace Vibratoire

Guillaume Fougeret

C’est vraiment ce que je voulais partager aussi par rapport à ce qu’on disait tout à l’heure, l’importance du présentiel. Le fait qu’effectivement, voir en vidéo, c’est quelque chose, ça fait bouger des choses déjà, c’est hyper intéressant. Mais de se rencontrer, c’est quelque chose qui justement devient encore plus matériel, se densifie encore plus et s’intègre encore plus. Et du coup, je vous assure qu’ils sont bien vivants même si vous les voyez encore en vidéo. Vous les rencontrerez peut-être au Stade de France avec 80 000 personnes. J’espère que déjà vous pouvez sentir l’énergie à travers cette vidéo, je suis sûr que oui.

Ce qui me permet de faire la transition sur : tout est vibration. On dit souvent, ça. C’est clair ce que ça veut dire pour nous mais Il y a des gens pour qui c’est moins évident. Est-ce que vous pouvez essayer de partager ce que c’est pour vous de faire partir tous vos élans depuis un espace vibratoire qui est juste ? Et quel impact va avoir l’espace vibratoire depuis lequel on agit sur ce qui se manifeste, ce qui se crée dans nos vies ?

Jonathan Bou

Déjà, pour simplifier aussi ce concept de vibration, parce que des fois ça peut être éthéré, ça peut être compliqué à comprendre. Simplement, quand on est dans une énergie de joie, on a une vibration qui est super haute. Quand on va être plus crispé dans le corps ou tout ça, ça va être une énergie plus basse. Donc nous, ce qu’on va essayer de mettre à la première place, c’est notre santé, notre vie ensemble, etc., mais c’est aussi, individuellement, notre vibration, c’est-à-dire notre état intérieur, sans poser d’étiquettes d’émotion. C’est vraiment notre état intérieur. Cet état intérieur, ça démarre déjà par la capacité d’observer ce qui se vit à l’intérieur de nous, cette capacité d’accueil de ce qui se passe. Des fois, ok, on vit une crispation, quelque chose dans le ventre, comment on est capable d’écouter ça ? D’accueillir ? et de laisser cette sensation exister sans chercher à la contenir ou à faire qu’elle existe plus.

Souvent, ce qui se passe dans le corps, c’est qu’on a des caillots énergétiques et vibratoires qui viennent se loger, comme au niveau de la gorge, une boule à la gorge, une boule au plexus, des choses comme ça. Si on laisse prendre la place à cette sensation, c’est comme si on décondensait ce caillot d’énergie. La vibration qui était contenue dedans, qui était une vibration haute mais très condensée, se décondense, et là, hop, tout de suite notre vibration augmente. C’est un peu comme l’image de la montgolfière, tu jettes des trucs par-dessus bord et puis d’un coup, tu t’élèves. Donc pour moi, la vibration, ça va partir de là.

Ensuite, on a énormément d’outils pour activer notre vibration, pour augmenter notre vibration. Moi, petit, je m’amusais. Mon père et plein d’amis à lui, géobiologue, s’amusaient, tu sais, avec le pendule, à voir à combien on vibre, à combien ça vibre, et cetera. Moi, je m’amusais à dire, ‘Ok, moi, je vibre à combien là maintenant ?’ Puis, je partais 5 minutes, puis je revenais, et je faisais un travail sur moi, il remesurait, et à chaque fois, tous hallucinaient, ‘Mais qu’est-ce que c’est, comment c’est possible ?’ En fait, ce que je m’amusais à faire, c’était d’activer mon taux vibratoire par différentes visualisations, par différentes choses que je pouvais faire. Par exemple, les chants, ça amène une vibration qui est hyper haute, ou se reconnecter à des émotions de joie. Il y a plein de petits outils, petites choses qu’on peut utiliser dans le quotidien pour amener cette énergie à ce niveau-là.

Donc pour moi, ça joue dans un sens. Si on est déjà bien, d’augmenter, s’il y a des crispations, des choses comme ça, d’aller les voir, d’accueillir ça, et ça va augmenter aussi, rien que par le fait de relâcher certaines choses.

 

Aurélie Bou

Moi, l’image qui me venait, que je trouve claire et assez simple, c’est de regarder la nature. Dans la nature, on voit bien que si tu vois un fruit là dans l’arbre en face, il est nourri par tout un tas de vibrations, de choses plus ou moins visibles ou invisibles. Et tu te poses pas la question de savoir comment il arrive à pousser. Puis tu vas le cueillir, et il va commencer petit à petit à se flétrir. C’est exactement la même chose, tu vois. À partir du moment où tu laisses l’énergie de vie couler à travers toi, tu observes que tout est là à chaque instant. Et à partir du moment où l’énergie de vie n’est plus en train de circuler, pouf, ça se flétrit. Donc je trouve que la nature nous enseigne beaucoup là-dessus.

Et pas que la nature d’ailleurs, parce que nous, on aime bien dire, par exemple, quand on parle de l’argent, tu te poses pas la question de savoir si tu vas réussir à respirer, s’il y a assez d’air autour de toi pour respirer. Et pourtant, c’est pas tangible, et pourtant, on le voit pas, l’air. On nous a appris à l’école que c’était l’oxygène, mais là, je le vois pas, tu vois, c’est pas tangible. Et pourtant, je me pose pas la question. Mais c’est pareil avec tout, en fait, parce que tout est formé à la base de vibration, comme l’air là qu’on voit pas. Finalement, l’argent, c’est une vibration, finalement tout est vibratoire.

De la même manière que je me pose pas la question de savoir si je vais pouvoir respirer, parce que je sais que l’air est autour de moi, je me pose pas la question de savoir si tout le reste va couler en abondance dans ma vie, parce que je sais que c’est la même chose, c’est issu de la même source, c’est vibratoire, et que ça va arriver.

 

Jonathan Bou

Tout est disponible pour tous, en chaque instant.

La Contribution

Guillaume Fougeret

J’aimerais que vous développiez cet espace de contribution, agir depuis un espace de contribution, par rapport à l’argent typiquement. Sortir de l’espace de ‘Je manque d’argent, j’ai besoin d’argent pour payer mon prêt’, pour faire strictement la même action à partir de l’espace de ‘ce qui compte, c’est que j’ai envie de donner ça au monde, j’ai envie de partager ça au monde’. Pouvez-vous développer autour de cette idée de contribution, d’agir depuis l’espace de contribution. Et après, on fait une petite méditation.

Aurélie Bou

Une petite anecdote par rapport à ça. Hier, dans un groupe d’entrepreneurs, il y en a une qui partageait que sa fille était en train de jouer au Monopoly avec son papa. Elle voulait acheter quelque chose qui coûtait, je crois, 50 €, et elle lui donne 100 €. Le papa dit, ‘Mais non’, mais elle dit, ‘Mais parce que j’ai observé dans ma vie que plus tu donnes et puis tu reçois, donc moi, j’ai pas envie de payer 50 €, j’ai envie de payer 100 €, comme ça, je vais recevoir encore plus.’ Tu vois, je trouve que ça image bien ta question parce que c’est exactement ça, en fait.

 

Jonathan Bou

Cette idée de contribution, il y a eu vraiment plusieurs moments dans notre entreprise où ça nous a enseigné ça. Dès que l’on enlève la contribution de la première place, tu as les signaux qui font que l’argent nous enseigne, il y a tout qui nous enseigne dans tous les sens pour qu’on remette la contribution à la première place. Dès le moment donné où on la remet, après pas de souci, tu payes tes charges, tu payes tous tes trucs, tu as de l’argent en plus, tu peux faire des voyages, pas de souci. Par contre, dès le moment donné où tu l’enlèves, et parce que tu as peur que ça soit pas payé, parce que pour toi c’est beaucoup, ce qui arrive, ou c’est bref, tu te racontes des histoires, là, c’est les moments les plus compliqués qu’on vit dans notre entreprise, dans notre vie, dans tout ça.

Ce que ça nous a vraiment appris, Omraam Mikhaël Aïvanhov le disait. Il disait : ‘Moi, je vais à un guichet, il n’y a personne. Tout le monde va demander une nouvelle voiture, un nouveau truc, donc demander des choses personnelles. Il dit : moi, je vais à un guichet où il n’y a personne, donc je suis reçu tout de suite, c’est génial, je n’ai pas la queue à faire. Je demande juste à ce que le royaume de Dieu et sa justice viennent s’incarner ici sur la terre.’ Donc, en gros, on met les mots qu’on veut derrière, que l’âge d’or, le Nouveau Monde viennent s’incarner ici sur la terre, dans l’humanité. Comme Jésus disait : ‘Demande et tu recevras.’ En gros, tu reçois de surcroît. C’est ça que nous enseigne Omraam : c’est que tu demandes le royaume de Dieu et il te sera donné par surcroît. Donc, tu demandes, tu mets la contribution à la première place, forcément tout sera pourvu pour toi, mais en plus de tout ça, tu vas pouvoir contribuer au monde que tu as envie de voir.

Ca serait quoi créer une entreprise à partir de cette conscience-là ? Ça serait de mettre la contribution à la première place. C’est quoi notre grande vision, qu’est-ce qu’on a vraiment envie de transmettre, c’est quoi la vision qu’on a du monde, et donc comment on peut contribuer à ce que cette vision apparaisse ? Et moi, au tout départ, pour le Mentorship, on m’a dit : ‘Mais en fait, est-ce que tu es prêt à le lancer même si ça ne te rapporte pas d’argent du tout ?’ J’avais des questions que je me posais, je n’arrivais pas à avoir les réponses. Je me connecté, bref, je n’arrivais pas. Puis, au bout d’un moment, ça m’a posé cette question, et je suis là : ‘Oui, bien sûr, en fait, je le fais parce que j’ai juste envie de contribuer, parce que je sais que ça va apporter un changement dans le monde qui est incroyable.’ Et là, tout de suite, les réponses arrivent. Et bien évidemment, ce mouvement génère de l’argent, permet de créer encore d’autres choses à côté, encore d’autres choses. Mais ce n’est pas la priorité, ce n’est pas ce qu’on met à la première place. C’est vraiment le désir de contribution qui nous demande de nous connecter régulièrement, et de se rappeler pourquoi on fait ça, en fait. Pourquoi j’ai créé mon entreprise, pourquoi je fais ça ? Parce que rapidement, tu as des enjeux qui arrivent, tu as des choses à faire, et tu commences parfois à te détourner de ça. Et donc, la vie te remet dessus, pour te dire : ‘Ok, pourquoi tu fais ça ?’ Tu remets la contribution à la première place après.

 

Aurélie Bou

Et ça, c’est vraiment important quand justement tu es un entrepreneur du cœur, c’est-à-dire, quand tu as cette conscience-là, parce qu’il y en a beaucoup qui nous disent souvent : ‘Oui, mais attends, il y a des êtres qui réussissent à créer des empires sans mettre la contribution à la première place, et à générer beaucoup d’argent.’ Oui, mais à partir du moment où tu es connecté à cette conscience-là, bien sûr que tu peux créer dans le faire et dans un côté très actif, et ça peut marcher. Mais si tu as un peu de conscience et que tu as ce désir, là, au fond de toi, que ton cœur hurle ce désir de contribuer et de diffuser de l’amour, tu ne vas pas y arriver à faire dans le faire, ce n’est pas possible. Et donc, à partir du moment où ton désir profond, c’est de créer depuis cet espace-là, alors, tu es obligé de mettre la contribution à la première place, parce que sinon, tu vas tout le temps être rattrapé par ça. Ça peut marcher à un moment donné, puis, à un moment donné, il y a justement ce cœur-là qui est là et qui parle, ta conscience, et qui va te dire : ‘Eh, oh, là, tu n’es pas en train de faire depuis le bonne espace’ Après, tu as ta conscience, elle ne te lâche pas, en fait.

 

Jonathan Bou

C’est-à-dire que si tu as une évolution de conscience, il faut que tu actes aussi en connaissance de cause avec cette évolution de conscience, sinon, c’est même pire, en fait. Il y a plein d’enseignements spirituels qui parlent aussi vraiment de tout ça. Si je prends un exemple concret, par exemple, moi, pendant longtemps, j’ai mangé du gluten, mais à ce moment-là, je n’avais pas la conscience, si tu veux, de comment cela avait été transmis. Alors, j’avais des désagréments dans mon corps, mais bon, pas plus que ça. Le jour où j’ai compris que c’était à cause de ça, et que je n’ai pas amorcé les changements, alors là, mon corps, il me donnait des signaux, mais pas des petits signaux de ballonnement, tu vois, des trucs forts. Et donc, à ce moment-là, c’est intéressant, je fais la même action, mais avec une conscience différente, et ça n’a pas du tout les mêmes répercussions. Merci, c’est un cadeau, je dois évoluer, et évoluer dans mes actes, dans mes actions, conjointement à ça.

Méditation pour Augmenter ses Vibrations

Guillaume Fougeret

Merci, merci beaucoup. Et du coup, pour fermer cet espace, est-ce que vous pouvez nous proposer, l’un ou l’autre ou les deux en même temps, je vous laisse gérer, une petite méditation assez courte ? Parce que je pense que la vidéo est longue, pour faire monter justement un peu les êtres en vibration, pour nous faire monter en vibration, faire monter ceux qui regardent la vidéo, pour percevoir peut-être un peu plus dans le sensible ce dont on a parlé.

Regarder la vidéo de l’interview à 44 minutes 44 secondes

Merciiiiiiiii

Guillaume Fougeret

Merci beaucoup, merci beaucoup pour ce moment partagé, merci pour ce moment. Je vous met le lien vers Mentorship, si vous voulez découvrir un peu plus le travail de Jonathan & Aurélie. Merci à vous d’avoir suivi cette interview et bonne journée

Pour rejoindre cette incroyable aventure humaine !

Mentorship : https://www.aurelie-jonathanbou.com/mentorship

Partager l'Article

Dis-moi ce que tu en penses ici