Dépasser le jeu du miroir, Interdépendance Présence – Puissance – Conscience avec Véronique Rauzy
Conscience, Présence et Puissance, la trinité qui fait de nous des Êtres libres
Pour en parler, j’ai l’immense honneur d’être accompagné de Véronique Rauzy, une femme puissante, passionnante et libre, qui œuvre depuis son cœur sous de nombreuses formes que tu peux découvrir sur son site internet https://www.onde-d-amour.com/
Dans cette septième partie de l’entretien, on parle avec Véronique Rauzy de l’Interdépendance de la Présence, de la Puissance et de la Conscience. On verra aussi comment l’intégration de ces 3 concepts nous permet de sortir du jeu du miroir pour découvrir l’Univers qu’est l’Autre.
Guillaume Fougeret : Comment ces trois centres – la conscience, la présence et la puissance – fonctionnent-ils de manière interdépendante pour créer un être humain adulte ?
Véronique Rauzy : Si on part sans expérience concrète, cela va être un peu théorique, mais on peut quand même commencer ainsi pour essayer de capter ces trois aspects. Ce sont à la fois des dynamiques internes par lesquelles on se relie au divin en nous. Comme je te disais au début, la présence, la conscience et la puissance en nous sont les dynamiques fractales qui relient l’humain au divin.
Quand elles sont toutes les trois comprises, captées, assumées et investies en nous, elles agissent en triptyque, en Trinité. Par exemple, quand je suis pleinement dans ma présence, en émanation de ma signature vibratoire, la pulsation de la vibration s’étend autour de moi. Je deviens un méga radar dans les deux sens, et depuis ce méga radar, cela me déclenche les astrocytes. Je capte l’information correspondante, qui descend dans la présence elle-même, émanée sur ce plan. Elle va éventuellement générer le réservoir de puissance pour me stimuler à créer une nouvelle forme que j’ai déjà pulsée par ma présence. Cela vient puiser dans la pompe de la puissance, émanée vibratoirement, préparant ainsi sa manifestation future sur ce plan.
Il y a souvent un petit décalage dans le temps entre le moment où l’on capte une information, où l’on la vibre, et sa réalisation en forme matérielle, car la manifestation dans la matière prend du temps. C’est comme le précipité dont je parlais tout à l’heure. J’ai une vision de quelque chose qui me correspond, et je sais que c’est évident et vrai. L’information arrive, cela vibre de partout en moi, et cela se précipite dans l’expérience quand c’est mûr. Voilà les interactions entre les trois niveaux.
Guillaume Fougeret : Je vois bien le côté principe de synchronicité et de manifestation instantanée. Pour moi, la matière est une densification de l’énergie, une information qui se densifie en énergie, puis en matière. Je vois comment l’état de présence permet à la conscience d’aller chercher les informations, la présence de les transformer en énergie, et la puissance de permettre la densification au niveau matériel, créant ainsi quelque chose.
Véronique Rauzy : Ce que tu as dit avec l’information, l’énergie et la matière est déjà super. Il y a aussi la compréhension que l’état de présence ouvre la porte. Au niveau de la conscience, il y a captation d’une idée qui veut s’incarner. L’état de présence, l’acceptation d’être ici et maintenant, et d’être le vecteur de cette idée source, permet l’incarnation de cette idée. Une idée source ne vient pas de l’astral, elle vient d’au-delà. Quand on est branché sur les astrocytes, cela pulvérise l’astral, qui est au niveau du mental binaire.
La présence ouvre une porte, permettant de rallier les forces profondes, l’envie puissante d’accomplir l’idée source. Cela donne une possibilité de réalisation.
On peut aborder ce sujet de différentes façons. Par exemple, j’avais un profond désir d’apprendre l’espagnol. En accordant toutes mes parts à ce désir, et en me mettant dans ma présence, j’ai capté l’information et cela s’est réalisé ainsi. C’est le jeu entre ces trois dynamiques.
Guillaume Fougeret : Je ressens que nous touchons encore plus la notion d’interdépendance. La puissance ne peut exister sans la conscience, et la conscience ne peut exister sans la présence. Je suis conscient de mes mécanismes, de mes schémas, et de mes conditionnements. En prenant du recul, je peux dire non et être dans ma puissance. Tant que je n’ai pas mis de conscience sur ce que j’expérimente, je subis tout cela et reste dans ma roue de hamster.
Véronique Rauzy : C’est vrai, mais en même temps, il y a une puissance, même si elle est amoindrie. En créant le scénario de « je subis », c’est une forme de puissance. Le récit de « je subis » est une expression de notre puissance, même si elle n’est pas consciemment à notre service. Nous ne sommes jamais pleinement reliés au divin, car nous avons des filtres, des distorsions, et des récits inconscients. Personne n’est totalement ouvert à son inconscient.
Il y a des récits qui interfèrent, et c’est pourquoi nous ne sommes pas parfaits. Nous ne sommes pas appelés à devenir parfaits, mais certains d’entre nous ressentent un appel profond à se relier à leur essence. Cet appel permet de désagréger certains filtres inconscients, comme les traumas et les conditionnements, pour arriver à une conscience essentielle. Les autres points de conscience sont là aussi et interfèrent. La réalité sous nos yeux est le résultat de cet ensemble.
Guillaume Fougeret : Complètement, et en prenant conscience de combien nous sommes générateurs de notre réalité, nous manifestons cette réalité. Je parlais beaucoup de résonance, et cela joue beaucoup dans la manifestation. En vibrant un désir, une réalité, j’attire des expériences et des gens qui permettent de vivre cette expérience. Il est aussi très important de comprendre que nous sommes tous un, en train de nous expérimenter à travers une multitude d’individus. Le monde extérieur devient un miroir de notre intériorité. Plus je vibre à une certaine fréquence, plus j’attire des expériences qui résonnent avec cette fréquence.
Cela peut devenir abstrait, et j’essaie de ne pas rendre les choses trop abstraites. L’idée n’est pas de trop nourrir le mental, mais de comprendre comment redevenir maître de sa vie et de son expérience terrestre, afin de cocréer consciemment avec l’Univers. En comprenant ces dynamiques, je peux reprendre ma responsabilité et ma puissance. Il y a quelque chose en moi qui, par ma vibration, attire cette expérience. En prenant conscience de cela, je peux travailler sur mes croyances et comprendre quelle vibration attire cette expérience. Une fois cette compréhension intégrée, je ne vibrerai plus ce qui me posait problème au départ, et je ne le vivrai plus.
J’essaie de faire passer ce message. Je ne sais pas si c’est clair.
Véronique Rauzy : Si, pour moi c’est très clair. J’ai juste une petite nuance dans ma vision par rapport au miroir. Le miroir est une étape de la conscience où l’on considère que l’extérieur et les autres sont des révélateurs de nous-mêmes. On se sert d’eux pour s’améliorer ou voir les parts de nous que l’on réprouve. Mais c’est une étape. L’étape suivante est de se rendre compte que nous ne sommes pas seuls au monde. Il existe aussi des autres qui ne sont pas des miroirs, mais des univers à part entière. Je suis un univers, et toi, tu es un univers. Après, c’est comment ces univers se rencontrent, et c’est là que se trouve la cocréation. Tant qu’on est dans le miroir, on est seul. On n’est pas dans une vision d’unité, mais de solitude. C’est passionnant, car c’est un autre enjeu de rencontrer un autre univers.
Merci d’avoir lu cet article. J’espère qu’il t’a plu et que tu seras heureux de le partager. Dans le prochain article, Véronique Rauzy te propose d’expérimenter une expansion de conscience en te connectant à tes astrocytes grâce à une méditation guidée. Je t’invite à le découvrir et à te laisser inspirer.