Exploration de la Conscience, Synchronicité et Astrocytes, avec Véronique Rauzy
Conscience, Présence et Puissance, la trinité qui fait de nous des Êtres libres
Pour en parler, j’ai l’immense honneur d’être accompagné de Véronique Rauzy, une femme puissante, passionnante et libre, qui œuvre depuis son cœur sous de nombreuses formes que tu peux découvrir sur son site internet https://www.onde-d-amour.com/
Dans cette sixième partie de l’entretien, Véronique Rauzy nous explique comment sortir du triangle infernal de Karpman Victime-Bourreau-Sauveur pour nous libérer définitivement des schémas relationnels toxiques.
Guillaume Fougeret : Comment sortir du triangle de Karpman Victime-Bourreau-Sauveur pour nous libérer définitivement des schémas relationnels toxiques ?
Véronique Rauzy : Le triangle de Karpman, c’est l’idée de Victime-Bourreau-Sauveur. Avant de revenir sur ce schéma, ce que je comprends là-dessus, ce sont des matrices comportementales stéréotypées, un peu comme des modes dans les sociétés, présentes dans le plan astral et qui attendent des joueurs pour être jouées. Quand on joue à ce jeu, il n’y a aucune liberté ; les règles sont établies ailleurs dans l’astral, et c’est l’astral qui veut des figurants pour jouer à son jeu.
En décortiquant les trois rôles et leurs bénéfices secondaires, on se rend compte qu’il y a énormément de bénéfices secondaires à être une victime. Les autres te plaignent, te donnent de l’énergie, t’accordent de l’attention, de la bienveillance, de la pitié et t’infantilisent. Cela tend à être valorisé. Bien sûr, il y a des victimes dans ce monde, où les gens ne respectent pas le consentement et l’intégrité des autres. Ce que je dis, c’est de faire attention à ne pas s’installer dans un statut de victime. Au-delà d’être victime d’un acte qui demande réparation ou résolution, si on commence à se dire « je suis une victime », on recherche les bénéfices secondaires de ce statut, ce qui appelle les deux autres rôles.
Le rôle de bourreau, en général, personne ne veut l’endosser. Il est désigné par la victime ou le sauveur. Si quelqu’un ne veut pas reconnaître le statut de victime à quelqu’un, il devient vite le bourreau.
Le sauveur, de mon point de vue, est le pire des trois rôles. Il se prend pour Dieu en intervenant pour résoudre les problèmes des autres, en se posant en supérieur. Cela n’est pas du tout acceptable. J’aime bien utiliser l’image du loup, du mouton et du berger : le loup est le bourreau, le mouton la victime, et le berger le sauveur. Souvent, ce n’est pas le loup qui mange le mouton, mais le berger, le sauveur. Énergétiquement, les deux gagnants sont toujours la victime et le sauveur, tandis que le bourreau est désigné pour forcer à entrer dans le triangle.
La sortie, pour moi, c’est de reconnaître ces schémas et de refuser de jouer à ce jeu de prédation énergétique. Dès que je reconnais le moindre signe de ce schéma, je dis : « Attends, moi, je ne joue pas à ton jeu. » Il s’agit de se positionner face aux matrices astrales et de dire « non ». C’est une des dimensions de la puissance, se positionner clairement et ne pas jouer à ces jeux.
Guillaume Fougeret : Je trouve cela super intéressant, surtout l’idée que le bourreau soit désigné. Cela revient à faire reposer entièrement la responsabilité de nos expériences sur quelqu’un d’autre et à se placer dans une position d’impuissance.
Véronique Rauzy : Oui, et en faisant cela, on instrumentalise l’autre, on lui prend son énergie en essayant de le culpabiliser ou de gagner la sympathie d’autrui contre lui. C’est presque un acte de magie noire ordinaire et non consciente. L’intégrité, pour moi, c’est de dire : « Non, je reconnais ce jeu et je ne joue pas. » Plus tu assumes ton positionnement, moins ce jeu se présente.
Guillaume Fougeret : Ce que tu partages est précieux, surtout cette idée d’intégrité associée à la puissance. Cela permet de ne pas se faire embarquer dans ces schémas.
Véronique Rauzy : Exactement. On ne joue à un jeu que tant qu’on a envie d’y jouer. Quand on n’a plus envie, on arrête et on fait autre chose. Si on continue d’y jouer, c’est qu’on en tire des bénéfices.
Merci d’avoir lu cet article. J’espère qu’il t’a plu et que tu seras heureux de le partager. Dans le prochain article, nous discutons avec Véronique Rauzy de l’Interdépendance de la Présence, la Puissance et la Conscience. Nous verrons aussi comment l’intégration de ces trois concepts nous permet de sortir du jeu du miroir pour découvrir l’Univers qu’est l’Autre. Je t’invite à le découvrir et à te laisser inspirer.